Cette remarque vient notamment du constat que les fichiers des anciens certificats relus par les dernières versions du logiciel PACE étaient généralement bonifiés dans un intervalle de l'ordre de 5 % à 20 %.
Sans rien faire.
Si on prend les choses à l'envers, cela signifie que les anciens certificats étaient surestimés de beaucoup plus.
Diminuer la consommation de 20 %, ça veut dire que la surestimation était de 25 %.
Depuis le début, j'ai signalé que la méthode PEB surestimait les consommations, même conventionnelles, et c'est relativement simple à montrer quand on examine le schéma des flux à la base de cette méthode.
La consommation conventionnelle ne dépend pas de l'attitude et des habitudes des habitants, puisqu'il n'y en a pas dans ce cas.
Ceci a une série de conséquences graves car la Région wallonne utilise cette méthode pour fixer des exigences légales de consommations théoriques aux constructions et aux transformations que les demandeurs sont obligés de suivre en dépensant des budgets importants.
Alors que le calcul de ces consommations donne un résultat surestimé.
Vous avez compris toutes les implications d'une telle dérive...
La Région utilise aussi les résultats de cette méthode pour faire des statistiques sur l'état du parc de logements en vue de prospectives.
Autant faire un parcours d'obstacles avec un bandeau sur les yeux.
La remarque n° 39 du 27.07.2020 a été suivie de la remarque n° 43 : Transfert de données pour certificat, entre PEB et PACE, qui envisage une série de problèmes qu'on rencontre quand on veut renouveler simplement un certificat issu de la PEB, en passant au protocole de la certification des logements existants, avec le logiciel PACE.
Il y a eu ensuite la remarque n° 44 du 31.08.2020 : Les tribulations de la certification en Wallonie, qui revient notamment sur l'exercice de "formation" de juin 2018.
On rappelle aussi une évaluation qui avait été faite par Test-Achats dans un article de mars 2012, suite auquel j'avais demandé une réévaluation des variations permises par le protocole.
L'article de Test-Achats est donné ci-dessous, ainsi que le mail adressé le 09.03.2012 à Benoît FOUREZ, resté sans suite concrète.
Ceci entraine une série de conclusions sur l'adaptation nécessaire des échelles des labels de la certification et laisse planer un gros doute sur la certitude des comparaisons entre certificats, si on n'améliore pas la méthode de calcul et le protocole.
Certaines références ou liens Internet ne passent pas le transfert d'un fichier EML en fichier PDF. Ils peuvent être fournis sur demande au lecteur intéressé.