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Commentaires du forum

Obligation raccordement boiler thermodynamique vers extérieur ?
In PAE systèmes
Ir.architecte.meessen
19 mars 2024
1. D'abord, les appareils éligibles se trouvent dans une liste éditée par le SPW (en bas de la page sur le site). Est-ce que l'installateur s'est référé à cette liste ? Mettons que ce soit le cas... parce que sinon, inutile d'aller plus loin. Ça voudrait alors dire que l'installateur ne connaitrait pas cette liste et qu'il aurait proposé à son client un appareil non éligible... >> retour vers cet installateur "qui s'y connait", surtout s'il a prétendu que ce qu'il proposait allait pouvoir donner une prime ! 2. Mettons que oui, alors les critères techniques et pièces justificatives de l'installation PAC ECS sont décrites dans un document qui est en bas de page du site du SPW, à la page 23. 3. Dans l'annexe n° 6, à la page 3, il est explicitement demandé si "des gaines hermétiques et calorifugées conformément aux exigences de ventilation de l’annexe C4 de l’AGW PEB sont-elles présentes pour l’aspiration de l’air extérieur et l’évacuation de l’air aspiré vers l’extérieur du bâtiment ?" et si oui, il faut présenter des photos "permettant de juger de l’éligibilité de l’installation". Ce qui signifie que "si non", ce ne serait pas éligible. 4. L'annexe C4 (à télécharger sur la page) décrit d'ailleurs les impositions de performances pour tous les systèmes (à construire ou à transformer), et notamment les gaines de ventilation et leur calorifugeage au point 3.2 page 19. Il semble évident que si la prise d'air et le rejet d'air se passent dans le même local, même "super ventilé...", il va y avoir des problèmes de performance de la PAC. C'est donc de nouveau un retour vers l'installateur qui devrait d'abord connaitre l'annexe C4, et ensuite il faudrait qu'il soit "un entrepreneur en construction enregistré à la BCE et disposant des accès à la profession.", comme dit au dessus de la page 23 du document du point 2 ci-dessus. En conclusion, votre client devrait avoir du pain sur la planche avec son entrepreneur "spécialiste" ou renoncer à sa prime et même à ses économies d'énergie. Mais si on veut un avis "officiel", il suffit d'interroger par mail un Guichet de l'énergie et de placer sa réponse en commentaire de ce post, pour voir jusqu'où irait la mansuétude du SPW pour ce cas précis. 😲
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20220415 Remarque n° 80 : Des résultats fluctuants avec une PAC
In Discussions générales
Ir.architecte.meessen
07 mai 2022
Yvain STIENNON a constaté le même genre de tambouille que la remarque n° 80 ci-dessus, pour un de ses audits. Il nous permet de partager ses constats pour appuyer sur le clou. Ce clou, et de nombreux autres qui se trouvent sur le site, va-t-il finir par faire mal au "responsables" qui n'ont, au fond, aucune vraie responsabilité dans les conséquences graves de leurs perles de bêtises qu'ils enfilent conscien-cieusement au cours du temps qui passe, et ce, depuis 2010 ? C'est malheureusement normal puisque les politiciens aux commandes, finissent par les couvrir au bout du compte. Apparemment, personne ne leur dit rien, à ce politiciens "responsables", pour qu'ils en prennent conscience et ils n'ont pas non plus de saines lectures qui pourraient leur ouvrir les yeux, comme ce qui se trouve sur ce forum... Voilà pourquoi la Wallonie est en train d'aller droit dans le mur et c'est dommage pour ceux qui s'en rendent compte et/ou qui ont alerté depuis longtemps (en ce qui me concerne, ça fait plus de 12 ans !). From: PEEB yvain stiennon Sent: Wednesday, April 20, 2022 7:20 AM To: Ir. Architecte Meessen Subject: Re: 20220415 Remarque n° 80 : Des résultats fluctuants avec une PAC Tu en veux encore une couche sur les PAC ? Alors voilà. Situation existante = chaudière condensation gaz 2016. Situation projetée = pompe à chaleur avec les caractéristiques suivantes RESULTAT A noter: ma pompe à chaleur génère des gains énergétiques assez intéressants... MAIS mon Espec augmente néanmoins de 20kWh/m²a... bon c'est pas gagné pour le label A ;-) Mais comme je suis malin (et que je lis tes posts / mails; si si !!!), je change 1 paramètre de ma PAC; RESULTAT Et hop, label A !!! Donc, une température inférieure de 10° au niveau de la t° de conception divise le résultat Espec par 2 !!!!... alors que le gain énergétique (sur énergie finale, il est vrai) n'est que de 4% entre les deux encodages. Waouwaw !!! A+, Yvain. Ma réponse du 20.04.2022 : Évidemment que ça déconne à plein tube, vu les résultats produits ! Mais la différence est encore plus frappante entre une PAC air/eau par défaut (FPS 3,00) travaillant à basse température, et une PAC avec COP de 4,00 et la t° par défaut de 55° (FPS 3,27) : le Espec augmente, alors que le FPS a augmenté ! C’est entre autres là qu’est l’os, hélas. Maintenant, il faut ajouter une réflexion : en certification, on peut entrer le type de PAC air/eau par défaut avec un chauffage basse température et le FPS est mis à 3.00, comme celui de l’audit dans le même cas. Le résultat (d’un exemple quelconque) est D 312. Si on encode un COP de 4,00 avec la valeur par défaut de 55°, le FPS est 3,27 et on a D 289. La même PAC avec t° de 54° : FPS = 3,31 et on a D 286. La même PAC avec t° de 53° : FPS = 3,34 et on a D 283. 3 points gagné en Espec pour un degré de moins en conception. Si on va plus bas en t°, l’écart descend à 2 points de Espec. Ça semble logique. Quant à être exact, c’est encore à voir... Conclusion : en certification, on ne retrouve pas ce qu’on voit en audit, c’est-à-dire l’augmentation de Espec quand on passe d’une PAC par défaut à une PAC dont on encode le COP pour avoir un FPS un peu meilleur, et une t° par défaut de 55°. On ne retrouve pas non plus la violente diminution de Espec quand on passe d’une t° par défaut de 55° à une température encodée de 54°. Mais nous n’avons pas accès aux équations qui génèrent ces résultats. On ne peut donc révéler les problèmes que par l’intermédiaire de résultats apparemment aberrants. En attendant, il y a des auditeurs(trices) qui encodent benoitement une PAC par défaut, et qui se retrouvent probablement avec un résultat qui n’atteint pas le label A, alors qu’ils(elles) ont déjà bien tartiné l’isolation des parois et travaillé au maximum sur l’étanchéité. Ils(elles) essaient alors de travailler sur l’enveloppe, en augmentant les épaisseurs d’isolation, alors que ce n’est peut-être pas nécessaire. La fiabilité des résultats de la certification dans le module audit n’est donc pas bonne et c’est surtout ça qui entache la crédibilité des calculs. Et pour l’audit aussi. On espère évidemment une correction rapide pour savoir à quoi s’en tenir. Est-ce que les résultats des Espec des certificats calculés par PACE-audit sont vraiment fiables ? Si ce n’est pas le cas, comment pourra-t-on atteindre enfin le Graal du ministre, le fameux label A (décarboné en moyenne, parait-il). Il faudrait urgemment prendre position. En attendant de reparler enfin des résultats très peu fiables en PEB et en certification, par rapport à des consommations théoriques conventionnelles plus réalistes et thermodynamiquement robustes, tant en énergie finale qu’en énergie primaire (avec des indicateurs secondaires affinés pour une analyse plus pointue). Les pigeons sont lâchés, les convoyeurs attendent...
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20190918 remarque n° 7 sur la PAE3 : le cadre rouge des commentaires de l'auditeur...
In Relais PEEB / logiciels
Ir.architecte.meessen
21 avr. 2022
En passant là par hasard avec ma petite souris qui glisse sur l'écran, j'ai vu apparaitre un pop-up d'avertissement sous le titre du cadre des "Commentaires de l'auditeur". C'est vraiment malin ! C'est donc ça, la solution au problème du "cadre rouge" que nous ont trouvé les "concepteurs" du logiciel ! Sauf hasard très rare, personne ne penserait à aller frotter ce titre avec la flèche de la souris pour savoir s'il y a des anomalies. En plus, vous apprécierez certainement qu'on annonce un "risque"... Donc, ce n'est pas certain, alors ? En fait, comme avant, l'auditeur (trice) devra de toute façon éditer un certificat-test pour aller vérifier ce que le logiciel a fait de son texte laborieusement écrit à l'attention du demandeur et de ses entrepreneurs. Pour constater que, si le texte est tronqué (puisqu'il y a un risque...), il faudra revenir dans le logiciel pour compacter le texte jusqu'à ce que le fond repasse au blanc (mais c'est peut-être trop aussi, s'il n'y a qu'un risque...). Par contre, le compactage risque de faire disparaitre des informations intéressantes. Faites attention à ne pas trop écraser. Ou encore, si on ne veut rien laisser tomber, il faudra quand-même éditer le texte sur une page volante à joindre au rapport, et on en est revenu à la case départ. Bon sang ! Ça fait des dizaines de remarques que j'envoie régulièrement depuis des années pour qu'on rende les logiciels plus user-friendly et sans opérations inutiles, en faisant gagner du temps à l'opérateur pour limiter aussi les couts, ou pour éviter de brader des honoraires largement dus pour le travail qu'on est obligé de faire. Et au lieu de passer simplement à la page, on constate que c'est ce timide pop-up qui apparaitrait comme par miracle. Pour un résultat de toute façon nul, puisque ça ne change rien dans la suite à donner à cet avertissement fantôme. Celui (celle) qui a fait ça ne comprend pas vraiment bien nos besoins. Ou bien on lui a dit de faire cheep. L'apparition du pop-up aurait pu se faire lors de l'apparition du cadre rouge. Ça n'aurait pas changé grand-chose pour le travail de l'auditeur(trice). Par contre, ça aurait couté plus cher. Mais aller simplement à la page suivante dans le rapport, c'est peut-être trop demander, malgré son cout inabordable ? Allons, donc ! Notez que cela aurait dû être fait dès la conception et ça n'aurait pas couté plus cher. D'un autre côté, pour l'apparition d'un fond orange (en audit) ou rouge (en certification) pour le cadre de a description de l'enveloppe, il n'y a rien qui a changé. Et d'autres cadres sont apparemment illimités, sans aucune modification de la couleur du fond de cadre... comme si la place était infiniment disponible. Si c'est pas du beau travail tout ça, pour lequel on paie bien cher ? Remarquez que je n'en ai reparlé que deux fois de plus seulement. Soit dans la remarque n° 28 du 28.05.2020 ou encore dans la remarque n° 67 du 31.05.2021. Ce n'est pas beaucoup, finalement... (s) Jean Naymar...
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20220411 Remarque n° 79 Un certificat PEB a disparu
In Discussions générales
Ir.architecte.meessen
11 avr. 2022
Jean-Claude, le problème principal est que le PDF du certificat n'est pas arrivé de la part du serveur, malgré son message d'envoi, et que le PDF du rapport d'audit, lui, est bien arrivé alors que son fichier avait été envoyé après. Pour le reste, c'est vrai que c'est le n° de police du bâtiment qu'il fallait introduire mais on aurait pu mettre dans le cadre, un pop-up d'info pour éviter la confusion. J'ai été un peu énervé par cette perte de temps dont on se passerait bien. Toujours est-il que n'ai pas encore reçu le PDF du certificat, 4 jours près l'envoi... Quant à la "recherche d'un certificat", il y a déjà eu des échanges avec Jean-Claude MATAGNE, de la DGO4 à ce propos. PEEB demandait que les certificateurs puissent avoir accès aux certificats qui ne leur sont pas fournis par les demandeurs ou par les notaires, ou encore qui sont périmés. Mais pour une obscure raison de RGPD invoquée, la DGO4 ne veut pas. En réalité, et il faudra y revenir, il n'y a aucun problème de RGPD puisque les fichiers des certificats que nous téléchargeons sont nettoyés des informations ressortant du RGPD. Quant aux fichiers PDF des certificats, ils ne contiennent que des données concernant les logements, qui ne sont pas protégés par le RGPD, que je sache 😁. C'est donc une mauvaise raison invoquée par la DGO4 pour ne pas donner l'accès aux certificats par les certificateurs agréés, dont elle garde de toute façon la trace de leurs demandes. Ce qui pourrait alerter en cas d'éventuelles demandes abusives. La suite au prochain numéro, sans doute ! Ce genre de sujet a déjà été discuté sur le forum avec la remarque n° 41 (17.08.2020) et la remarque n° 70 (26.07.2021), ainsi que leurs commentaires. Mais il n'y a eu aucune avancée. Comme le temps passe vite sans que rien ne se passe ! On parle dans le désert (intellectuel) wallon...
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20220207 Châssis dans un appartement de building
In PAE primes, procédures & admin
Ir.architecte.meessen
15 févr. 2022
À la suite de la nouvelle que le demandeur passait à l'action sans passer par un audit, j'ai envoyé ce lundi matin le mail ci-dessous, à la fois à la DGO4, au cabinet du ministre HENRY et au député BIÉRIN, pour les mettre au courant e la situation. Très rapidement, j'ai reçu une réponse de Carole VAN GOETHEM. Ces échanges sont reproduits ci-dessous, dans l'ordre chronologique. D'après Carole, "L’auditeur reste libre de diviser les interventions en plusieurs bouquets, dans le respect de la hiérarchisation des travaux (incluant la cohérence globale du chantier)." Donc, rien n'empêcherait de faire remplacer quelques châssis sur l'ensemble et d'en placer d'autres dans un bouquet ultérieur (si je traduis bien...). Ce type d'opération prendrait tout son sens si on isolait aussi certaines façades par l'extérieur, en remplaçant certains châssis qui devraient être adaptés à des retours isolants sur les battées, le linteau et le seuil, par exemple. Ou encore, placer des nouveaux châssis ou vitrages qui permettraient de ventiler certaines pièces sèches en plaçant des grilles calibrées en fonction des débits calculés dans l'audit. Et pas nécessairement tous les châssis ou vitrages en même temps. Conclusion : le demandeur qui a entendu dire qu'on avait entendu dire que quelqu'un a entendu dire (etc...) que l’administration aurait refusé ce type de remplacement, s'est laissé influencé par une rumeur, ce que je lui ai signalé dès la réception du mail de Carole. Mais il n'est pas revenu sur sa décision... Trop tard ! Et on ne peut pas dire "un de perdu, 10 de retrouvés", hélas. Voilà un logement qui échappera donc aux statistiques wallonnes pour l'amélioration de la situation, même modeste. Et peut-être d'autres encore, avec des demandeurs potentiels qui se laisseraient influencer par la rumeur populaire qui se serait répandue. Vous connaissez l'histoire du colibri... de Pierre Rabhi. Ici, la personne n'a même pas fait le colibri, faute de certitude. Ce qui fait déjà un de moins, un de trop. From: Ir. Architecte Meessen Sent: Monday, February 14, 2022 9:43 AM To: VAN GOETHEM Carole Cc: Benoit Fourez (DGO4) ; contact@peeb.be ; Carol Pisula (cabinet du ministre Henry) ; Olivier Biérin (Député wallon) Subject: Re: 20220207 Châssis dans un appartement de building Carole, bonjour. N’ayant pas reçu de nouvelles par mon canal, et je n’en avais pas non plus, le demandeur potentiel me signale ce matin qu’il a commandé ses châssis pour ne pas allonger les délais de réalisation, déjà fort longs actuellement. Il n’y aura donc pas d’audit, ni de certificat de la situation existante. Il n’y aura pas non plus de révision de la ventilation (nulle) dans ce logement lors du remplacement de ces châssis, alors que c’était l’occasion d’une mise en conformité, même partielle. Sans savoir s’il n’y avait pas d’autres problèmes à régler (l’installation électrique, les détecteurs, etc...). Ce cas malheureux n’est pas le seul et ça va certainement à l’encontre du but recherché par l’action du gouvernement. Si réellement il y a des blocages de ce genre à cause d’une législation hâtive dont on n’a pas bien mesuré les conséquences à l’époque, on n’est pas sorti de l’auberge. Il serait urgent d’en discuter avec les acteurs de terrain qui pourraient vous fournir leurs retours d’expérience dans le but d’optimiser les procédures, dans le cadre des objectifs envisagés. Le silence n’est pas une option. De toute façon, actuellement, en ne clarifiant pas la situation, et en laissant croire que rien ne va changer, faute de réponse, ce n’est pas un signal positif pour les auditeurs et pour les demandeurs potentiels. J’espère que l’administration et le cabinet prennent bien conscience de ce que ça veut dire. La diffusion par les réseaux sociaux va avoir des conséquences désastreuses pour les opérations en cours. En attendant, reçois mes sincères salutations, Alain. From: VAN GOETHEM Carole Sent: Monday, February 14, 2022 9:56 AM To: Ir. Architecte Meessen Cc: FOUREZ Benoit ; contact@peeb.be ; Carol Pisula ; Olivier Biérin (Député wallon) Subject: RE: 20220207 Châssis dans un appartement de building Bonjour Alain, Je n’avais pas senti une telle urgence dans ton mail. Le régime des primes Habitation n’impose pas de remplacer l’ensemble des châssis d’une habitation. L’auditeur reste libre de diviser les interventions en plusieurs bouquets, dans le respect de la hiérarchisation des travaux (incluant la cohérence globale du chantier). Par contre, pour libérer la ou les primes associées au bouquet, il faut que tous les travaux soient terminés ou fournir un justificatif de la non-réalisation ou du report de certains éléments. N’ayant pas de référence précise de dossier, je ne peux pas te donner d’explication plus ciblée. Bien à toi. Carole VAN GOETHEM Attachée qualifiée | Architecte | Cellule PEB & Audit logement
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20220207 Châssis dans un appartement de building
In PAE primes, procédures & admin
Ir.architecte.meessen
14 févr. 2022
Voici les dernières nouvelles du front : n'ayant pas reçu de nouvelles de la part de l’administration par mon canal (j'attends toujours la réponse...), le demandeur potentiel vient de me prévenir ce matin, qu'il avait passé commande pour le changement de ses châssis, sans passer par un audit, vu les longs délais actuels avant réalisation. Connaissant le devis du menuisier, je sais qu'il ne s'est pas préoccupé de la ventilation dans l'appartement pour les pièces concernées. La ventilation se fera donc d'une manière aléatoire par les inétanchéités des châssis existants non remplacés. Pas d'audit, pas de certificat de la situation existante. Bref, un beau gâchis. Mais la Région a fait l'économie de quelques sous en n'octroyant pas de primes. Bravo ! C'est peut-être ce qu'on appelle "une bonne gestion" dans le jargon des managers. De mon côté, j'ai alerté l’administration et le cabinet muet pour qu'ils prennent conscience du résultat contre-productif de leur silence ou de leur intransigeance, en espérant que ça fasse changer les choses, un jour... De leur côté, ils semblent méchamment touchés par le virus du silence profond, pour lequel il n'y a pas de Codeco, hélas. En tout cas, avec PEEB. Et pendant ce temps, le ministre plane dans sa bulle, en venant annoncer lors de l'émission "C'est pas tous les jours dimanche" du 30.01.2022, qu'il y avait des primes pour les chaudières à gaz performantes ! Le lendemain, j'ai écrit à la DGO4 et au cabinet pour qu'ils précisent ce que ça voulait dire. Voilà 15 jours que je reste sans réponse... Étonnant, non ?
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Audit PAE2 une nouvelle fois en danger ?
In PAE primes, procédures & admin
Ir.architecte.meessen
06 nov. 2021
Claude, bonjour. Les contacts avec le cabinet du ministre HENRY et avec la DGO4 sont fréquents. Nous constatons que les nombreuses remarques qui leur sont envoyées, génèrent des actions positives, mais malheureusement pas toutes, et parfois après un délai important. Cependant, la "démocratie participative" dont les Écolos font grand cas, du moins dans leurs discours, semble avoir des limites restrictives qui font que leur ministre ne consulte pas souvent les professionnels de terrain (dont certains ont pourtant un bagage scientifique incontestable), avant de prendre des décisions, parfois malencontreuses comme par exemple la révision des coefficients d'isolation des vitrages pour avoir des primes, ou encore l'abandon des audits pour des travaux d'isolation à budgets limités. Nous sommes obligés d'y réagir mais c'est seulement après avoir appris que le mal est fait. À ce moment, il est très difficile de modifier les choses car on sent qu'il y a des crispations d'égos pour ne pas perdre la face. Un des problèmes est probablement que la réforme des audits et des primes a été initiée par le ministre libéral CRUKE en mai 2019 et que le ministre suivant se sent la nécessité impérieuse d'y apporter des réformes qui lui conviennent. Le mieux serait évidemment que ces réformes nous conviennent aussi, ainsi qu'à la population dans son ensemble, pour pouvoir atteindre plus facilement le but annoncé. De notre côté, ce n'est pas faute d'avoir fait des propositions concrètes mais encore faut-il qu'elles soient entendues à ce niveau. Sur le forum, nous publions les divers échanges avec le parti Écolo et leurs représentants, avec des commentaires. Nous allons continuer à interroger le cabinet et l'administration sur ce qui se tramerait dans leurs bureaux, à l'insu des professionnels de terrain. Malheureusement, la "démocratie" wallonne est ainsi faite qu'ils ne sont pas obligés de répondre à leurs administrés concernés qui les interrogent. Les différents services du SPW sont des bastions cadenassés qui défendent très bien leur pré carré, comme s'ils étaient investis d'une mission quasi-divine sans écouter personne. Il faudrait changer ça ? Bien d'accord ! C'était le but de la démocratie participative mais ce qui se passe laisse voir qu'il y a encore une très grande marge avant d'y arriver. Ceci explique un peu (beaucoup) pourquoi tout va très bien en Wallonie , comme chacun sait...😂 Mais nul doute que votre appui sur le forum nous incite à poursuivre notre travail bénévole, dans tous les domaines qui nous intéressent.
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20210726 Remarque n° 70 : Mise à jour des certificats avec rapports partiels, avant une demande d'audit, une mise en vente ou une location.
In FORUM TRANSVERSAL
20210726 Remarque n° 70 : Mise à jour des certificats avec rapports partiels, avant une demande d'audit, une mise en vente ou une location.
In FORUM TRANSVERSAL
20210526 Remarque n° 66 PACE Message bizarre pour un rapport de suivi.
In PAE logiciel
Ir.architecte.meessen
16 juin 2021
20210616 : rectification sur le texte : "l'administration pourrait demander de prouver que la modification permet encore d'atteindre le label A pour valider le bouquet (par exemple compensation avec un système plus performant ou par la mise en place -de plus- de panneaux photovoltaïques)." qui était apparu dans le slide # 118 de la présentation 4.2 du draft de la formation déposé sur l'extranet le 20.04.2021 à l'attention des formateurs. Outre le mail du 26.05.2021 qui avait déjà été envoyé, j'avais fait le 17.05.2020 une remarque à propos de ce texte (la 33e remarque sur ce fichier, et une des 330 remarques sur le projet des 6 journées de formation) directement sur le fichier du draft de la formation. Les remarques sur la 4e journée ont été envoyées le 19.05.2021, notamment à la DGO4, au cabinet du ministre HENRY et à tous les formateurs de la liste... Voici le texte de la remarque R33 : "R33 : Qu'est-ce que l'auditeur a à voir là-dedans ? À partir du moment où le demandeur n'a comme contraintes que celles de respecter les critères minimum pour chaque travail, rien actuellement ne permet de l'empêcher de faire des bêtises par rapport à l'objectif label A en 2050 qui se trouve dans le rapport d'audit. À partir du moment où les travaux sont engagés, à qui l'administration va-t-elle demander de prouver qu'on peut encore atteindre le label A et sur quelle base légale ? Par exemple, si c'est elle qui fait le rapport de suivi..." Du coup, il n'y a eu aucune réaction officielle de la DGO4 (ni des formateurs), mais le texte remarqué ci-dessus a été effectivement modifié le 07.06.2021 par Jean-Sabastien CORNÉLIS, du SPW, dans le fichier 4.2 de la formation v1.0 qui se trouve maintenant sur l'extranet à l'attention des formateurs. Le slide est devenu le n° # 116. Le texte modifié est le suivant : "Il s’agit de la proposition de l’auditeur mais le demandeur pourrait choisir de mettre en place un autre système pour autant qu’il soit conforme. Attention toutefois que la mise en place d’un système moins performant pourrait affecter la possibilité d’atteindre le label A." Dans ce nouveau texte, l’administration ne va plus demander de prouver que la modification permettrait encore d’atteindre le label A, pour valider le bouquet, en obligeant à compenser par un système plus performant. En attendant peut-être de doter le gouvernement d'une arme légale qui lui permettrait de le faire. Mais a priori et techniquement, cela semble très difficile à mettre sur pied dans le cadre actuel du système. Restons attentifs, car l'auditeur ne peut assumer les décisions du demandeur dont il est seulement le conseiller ! C'est d'ailleurs un message important à faire passer (par écrit) vis-à-vis du demandeur. C'est lui qui est seul responsable de ses décisions de modifications des recommandations de l'auditeur. Et il en subira seul toutes les conséquences. Encore faut-il qu'il en soit bien conscient et c'est notre rôle de le lui préciser. Cet exemple montre notamment que le système des primes aux kWh économisés de manière individuelle pour chaque travail (qui respecterait seulement les critères minimum exigés pour avoir des primes), n'est pas un bon système pour aller vers le label A. C'est pourquoi j'avais proposé le 19.09.2019, d'examiner un système de primes basé sur les économies d'énergie relatives, par rapport au chemin à parcourir pour aller de la situation initiale (ou initiale modifiée), jusqu'au label A. Ce rapport examinait aussi le grand oublié de la procédure actuelle et de la stratégie de rénovation des bâtiments en Wallonie, à savoir la surchauffe, qui conduit à l'installation anarchique de nombreux systèmes de climatisation dont la consommation est incontrôlable et inconnue des services publics. Sur ce point-là, la DGO4 ressemble à une statue immobile de la Justice immanente, avec les yeux bandés. Elle ne connait rien de ce problème qui devient de plus en plus important. Et les audits peuvent en être une des causes, ça se comprend facilement. Le premier texte ci-dessous est le mail d'accompagnement. Alors, non seulement la DGO4 est aveugle, mais en plus, elle est muette car il n'y a eu aucune réaction à cet envoi, même pour le début des prémices d'un léger frémissement d'entame de discussion sur le sujet. C'est comme si ça ne l'intéressait pas d'évoluer, en dehors de sa propre pensée unique qui a déjà montré de quoi elle est capable avec la PEB et ses avatars actuels en audits et en certification (lire sur le site les nombreux problèmes révélés qui sont en déshérence actuellement et depuis très longtemps). La DGO4 est un gros paquebot avec beaucoup de capitaines et pour le faire changer de route, il faut quasiment se diriger vers un iceberg de bonne taille (mais en train de fondre inexorablement...). C'est d'ailleurs vers là qu'on va et le choc ne va probablement plus trop tarder. Mais, en attendant, on perd un temps précieux quand rien ne change. Et c'est grave pour la Wallonie et les Wallons. Je ne résiste pas à la tentation de replacer le slide qui avait été présenté en 2019 par la nouvelle direction lors d'un "séminaire" sur la PEB. "Intensifier nos échanges avec les acteurs... Soutenir... Communiquer... Échanger l'expertise, etc..." Où est donc la concrétisation de ces beaux principes qui se laissent dire ?
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20200514 Remarque n° 25 : Les fractions de bois et les parois multi-couches
In Relais PEEB / enveloppe
Ir.architecte.meessen
21 mai 2021
À la suite de l'examen préliminaire du projet de la formation des nouveaux auditeurs-logements, qui va être lancée au 2e semestre 2021, j'ai eu l'occasion de constater ce qui avait été à la base du calcul des fractions de bois dans le logiciel PACE. En fait, contrairement à ce qui est inscrit dans les FAQ à ce sujet, la valeur par défaut du lambda du bois n'est pas 0,13 W/mK (bois résineux) mais bien 0,18 W/mK (bois feuillu). "Par sécurité", dit l'explication de ce choix (on ne sait jamais qui parle, dans cette affaire, c'est apparemment une question de protection de la responsabilité derrière un rideau d'anonymat). Mais de quelle "sécurité" parle-t-on ? Il s'agit en fait de la crainte avérée des concepteurs de la méthode PEB, que le calcul PEB ne donne une sous-estimation de certains postes. C'est plutôt risible, quand on sait que la méthode PEB dans son ensemble, surestime très largement les consommations théoriques, comme plusieurs publications sur ce site le montrent à suffisance. Mais en audit, on n'est pas dans le cadre d'une procédure réglementaire. On veux connaitre le mieux possible les BNE théoriques du bâtiment, pour pouvoir faire des calculs d’investissements et de subsides en vue des améliorations proposées. En résumé, quand il y a une fraction de bois, le logiciel suppose donc par défaut, que la charpente est en bois feuillu. Malgré le fait que la plupart des charpentes communes sont en bois résineux... Mais, pour autant que ce soit possible, l'auditeur est quand-même censé reconnaitre le type de bois utilisé pour la charpente du bâtiment qu'il étudie et on pourrait lui laisser le choix de l'indiquer. Ainsi que les entraxes et les épaisseurs des bois de la charpente. Avec une formule intégrée dans le logiciel qui permettrait de calculer la fraction de bois avec ces données. Ce que le logiciel ne fait pas pour le moment. Depuis le temps que c'est demandé... Par conte, si on encode directement une résistance thermique qui intègre ces données (type de bois, entraxes et épaisseurs), il n'y a aucun moyen de savoir sur quelles bases le résultat a été calculé (3 paramètres). Dans l'annexe technique, l'entrepreneur (ou l'auditeur) reprendra les valeurs encodées dans l'audit et passe muraille. Il faudrait plus de clarté et de cohérence dans le logiciel et dans les documents administratifs qui en découlent, à commencer par le rapport d'audit, avec des descriptions précises qui seraient un guide pour l'entrepreneur. A priori, ça ne semble pas vraiment complexe à implémenter, alors pourquoi ne le fait-on pas rapidement ? Quant à dire que ça coute cher, je rappelle que ça aurait dû être développé à l'origine par les concepteurs et que ça ne nous aurait pas couté un radis de plus à ce moment (je dis "nous" parce que c'est finalement nous qui payons tout ça et que nous aimerions arrêter cette gabegie). Enfin, pour le calcul des couches croisées avec fractions de bois, les convoyeurs attendent toujours (depuis 2013).
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Audit Type 3 : procédure décourageante !
In PAE primes, procédures & admin
Ir.architecte.meessen
17 mai 2021
Pour info, voici les remarques faites en 2013 à propos des audits de type 2 et 3. J'ai comme l'impression que ça n'a pas servi à grand-chose de faire remarquer des anomalies dans cette histoire. Parce que l'administration s'est endormie après la réforme Furlan, avec ses sous-traitants habituels. Sur le plan historique, le 01.06.2019 est en 2013. Remarques du 02.09.2013 : 57. Audit de type 2 (exemple 2) et de type 3 : Dans l'arborescence de type 2 ou de type 3, il y a une rubrique "Rendement de chauffage" indépendante des situations existante ou existante modifiée. Mais dans le panneau introductif de la situation existante modifiée, on présente une ligne "Systèmes de l'unité d'habitation" où on peut placer l'interrupteur en position ON ou OFF. A quoi peut servir cette position ON, puisqu'on a accès au "Rendement de chauffage" et qu'il est modifiable, quelle que soit la position de l'interrupteur des systèmes ? Cette ligne pourrait donc être enlevée pour éviter les confusions ou alors, il faut placer une rubrique "Rendement de chauffage" dans la situation existante pour qu'on puisse la changer dans la situation existante modifiée. Et ça pourrait réellement servir pour exprimer des résultats en énergie finale (et primaire), ainsi que des coûts de consommations. Voir ci-dessous. A noter que la définition d'un audit de type 3 est que c'est "limité à l'enveloppe" mais que les systèmes de chauffage proposés dans la page "Rendement de chauffage" sont au nombre de 3 :local, central individuel ou central collectif. C'est évidemment l'installation principale qui devrait être décrite mais le type 3 suppose que les installations de chauffage doivent être principalement individuelles. Mais c'est peut-être dommage de passer à côté de résultats exploitables dans le cas où toutes les installations seraient individuelles et de rendements semblables. 58. Résultats en type 2 (exemple 2) et en type 3 :Les résultats donnent seulement les BNE et le bilan théorique. A quoi sert alors l'encodage du système de chauffage pour avoir son rendement ? L'encodage des tarifs des vecteurs énergétiques n'est pas opérationnel. Pourtant, ce serait important pour le demandeur (en audit de type 2) d'avoir la consommation finale (et primaire), ainsi que les coûts dans tous les cas de figures (existant, existant modifié, scénario du demandeur, scénario de l'auditeur) si on utilisait les résultats des rendements qu'on encode, avec une introduction possible des tarifs des vecteurs énergétiques. En audit de type 3, ce n'est pas inintéressant pour une copropriété de connaître globalement les consommations et les coûts mais il faudrait alors que tous les appartements aient les mêmes installations individuelles et de rendements semblables, ce qui est quand même souvent le cas. 59. Modifications du "Rendement du chauffage" dans les scénarios en type 2 (exemple 2) et en type 3 : A partir du moment où on ferait calculer les consommations finales et primaires, cela prendrait tout son sens de pouvoir modifier un poste "Rendement de chauffage" dans les scénarios, si le propriétaire-locataire peut agir sur l'installation qui est à l'intérieur de l'appartement (pour le type 2 et pour le type 3). Pour un audit de type 2, si le demandeur est le propriétaire, il pourrait aussi savoir quelle serait sa consommation finale (et primaire) ainsi que les coûts en cas de modification des installations communes ou de comptage des consommations. Et pourquoi pas aussi pour l'ECS dont on peut facilement adapter localement certains postes, même en partant d'une installation centralisée ? Remarque du 09.09.2013 : 61. Résultats en type 2 ou type 3 (compléments de la remarque 58) : Je n'avais pas eu le temps de sortir le rapport d'audit de l'exemple de type 2 lorsque j'ai écrit ma remarque 58 (une petite surcharge de travail momentanée, probablement) et contrairement à ce que je pensais, la tarification est bien opérationnelle. A l'examen du rapport, je constate qu'en effet, il y a bien des résultats en économies et donc qu'on a utilisé les rendements de l'installation de chauffage. Tant mieux. Mais pourquoi seulement avoir des résultats dans le rapport et pas dans le logiciel ? Ce manque de résultats dans le logiciel ne permet pas à l'auditeur de se faire une idée complète de son travail avant l'envoi du fichier vers le serveur. Il l'empêche aussi de faire des recommandations sur le système de chauffage qui serait accessible au demandeur (dans le type 2) ou à chaque propriétaire de la copropriété (dans le type 3). J'en ai déjà parlé dans la remarque 59. Ensuite, si on s'occupe de l'enveloppe, un module "ventilation" permettrait de compléter les infos à ce sujet et peut-être de faire des recommandations sur ce poste. Car dans le bilan, il n'y a que le calcul forfaitaire PEB de la ventilation, mais pas NBN 50-001. Or cet appartement, s'il a probablement des extractions (naturelles par les conduits de l'immeuble), n'a certainement pas des alimentations conformes. En cas d'étanchéisation de l'enveloppe, toute la ventilation passerait donc en court-circuit par l'intermédiaire de la fente sous la porte d'entrée de l'appartement, côté cage d'escalier et d'ascenseur parcourue habituellement par un important courant d'air dû à l'effet cheminée. Ce n'est pas génial comme ventilation, du moins pour les appartements, la cage étant super-bien ventilée. D'après le volume de l'appartement de l'exemple 2, le débit PEB est de 170 m³/h. D'après une estimation des surfaces des pièces (séjour et chambre), le débit nominal NBN 50 est de 166 m³/h. A partir du moment où on conseille de changer les châssis, les infiltrations ne peuvent plus servir de ventilation d'alimentation et l'auditeur devrait pouvoir intervenir avec un conseil de ventilation en alimentation et aussi préconiser de vérifier les extractions avec les débits nominaux. Conseiller également de cloisonner l'appartement par rapport aux circulations d'air parasites dans les parties communes peu étanches. Le module "ventilation" fait partie du module général "enveloppe", comme on le dit dans la présentation 2.4 aux slides # 96 et suivants. Certes ! Donc si on peut agir sur l'étanchéité de l'enveloppe, il faut pouvoir agir aussi sur la ventilation, qu'elle soit individuelle ou collective.
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Isolation des murs mitoyens
In PAE enveloppe
Ir.architecte.meessen
07 avr. 2021
Yvain, c’est un peu la bouteille à encre de l’isolation en ville ! En principe, le mur qui dépasse l’héberge du voisin n’est pas mitoyen mais appartient exclusivement à son propriétaire. Le Code civil autorise la construction “en mitoyenneté”, c’est-à-dire de placer un mur “mitoyen” à cheval sur la limite mitoyenne. Ce qui fait que le mur surplombant est sur la propriété voisine pour la moitié de son épaisseur. Il est évident qu’on ne va pas continuer un mur mitoyen en plaçant la surélévation avec sa face extérieure le long de la limite... De son côté, le voisin a le droit de se servir de la partie surhaussée pour surélever son bâtiment, en payant le prix de la mitoyenneté de la surface occupée de mur. C’est surtout de là que provient le problème quand il y a un revêtement en surépaisseur du mur d’élévation. Cette surépaisseur est au-dessus de la propriété voisine et elle n’est pas ”structurelle”. Pour pouvoir placer cette surépaisseur, il faut avoir l’accord du voisin pour empiéter sur son terrain au-delà de l'épaisseur du mur de structure. Mais l’enlèvement de cette surépaisseur à cause d’un exhaussement doit rester à la charge de celui qui a isolé. Ceci peut se régler par une convention enregistrée, car les propriétaires peuvent changer au cours du temps et les accords primitifs sans enregistrement ne seront plus valables. Certains problèmes doivent cependant être envisagés dans la négociation : - la confection de l’isolation contre le mur peut nécessiter des travaux d’échafaudage par-dessus la toiture voisine. Il faudrait décrire la façon de procéder et exiger un constat d’état des lieux préalable, puis son récolement après les travaux. - la récolte des eaux de ce pignon, surtout si c’est un revêtement imperméable, se fera par le réseau d’égout du voisin, sauf s’il y a moyen de placer une gouttière de pied qui pourrait être raccordée au réseau d'égout de celui qui isole. Dans le cas où la récolte se fait par le voisin, il faut s’assurer que le débit supplémentaire ne pourra pas saturer le réseau, ou même déjà la ou les gouttières. Une surface verticale compte pour la moitié dans le calcul des débits d’évacuation. Mais ça peut être plus, si elle a un revêtement imperméable et qu’elle est orientée OSO/O. Il y a aussi le problème du curage des corniches, crapaudines, ou tuyaux de descente afin qu'ils ne se bouchent pas au pied du revêtement du pignon isolé recouvert d'un bardage imperméable. Plus délicate, c’est l’isolation d’un mur séparatif au niveau du rez-de-chaussée du voisin. Surtout si c’est une cour car on lui supprime une partie utilisable de sa surface. Isoler jusqu’à ce niveau est problématique. Si c’est un jardin, c’est peut-être moins délicat mais il faut toujours prévoir la récolte de pied pour ne pas inonder les bégonias du voisin 😣. Dans le cas d’un revêtement qui descend jusqu’au sol du rez du voisin (où jusqu’au niveau de ses terrasses), on doit se préoccuper de la solidité du revêtement de l’isolant car il peut y avoir des dégradations causées par des actions du voisin (par accident, bien sûr...) dont les conséquences n’apparaitront pas tout de suite (un enfant qui joue au ballon contre un mur qu'il croit solide...). Pour éviter de devoir supporter des dégâts au revêtement accessible, même par accident, le voisin pourrait demander qu’il soit suffisamment solide, à l’instar du mur qui existait avant qu’on ne le recouvre. Dans ce cas, il faudrait passer à des recouvrements plus costaud que le crépi ou les ardoises, comme le Trespa, par exemple (dans une certaine limite quand-même, pas pour jouer au foot contre le mur). Il serait aussi normal que le voisin ait son mot à dire sur l'aspect de ce qu'il va avoir sous les yeux pendant des années (couleur, texture, matériaux)... Restent donc les problèmes d’entretien et de “surveillance” du revêtement et de la récolte des eaux de pluie puisqu’on n’a généralement pas accès à ce côté du mur. Dans l’accord écrit et enregistré, on devrait prévoir une fréquence de contrôle et de surveillance qui permettrait de pallier rapidement les éventuels problèmes apparaissant au revêtement ou aux récoltes de pied. Ceci demande nécessairement de devoir entrer sur la parcelle voisine, en ayant l’accord préalable du voisin. Mais si c’est écrit dans une convention, il ne pourra pas s’y opposer. En conclusion, il s’agit de s’entendre préalablement avec son voisin pour une opération de ce genre et de bien cerner tous les problèmes dans une convention enregistrée. La plupart du temps, une isolation extérieure sera difficile à faire accepter au rez-de-chaussée car à cet endroit, le mur est mitoyen sur une hauteur de clôture qui varie selon la situation (Code civil, article 663) ou les règlements d’urbanisme locaux. Il faudrait donc isoler par l’intérieur, en prenant toutes les précautions PEB pour une opération de ce genre. Dans ce cas, vous savez qui faut faire une chicane avec les isolants, celui de l'intérieur au rez (qui monterait jusqu'au plafond) et celui de l'extérieur qui commence plus haut que le niveau du rez. Ceci pour que le mur en briques pris en sandwich entre les 2 isolants sur une certaine hauteur, ne puisse pas faire un transfert thermique qui amènerait des problèmes de condensation à l'intérieur au droit du plafond du rez (ou même pour les appuis de la charpente du plancher du 1er étage). Le principe est le même que pour le cas de la 3e règle de la méthode des nœuds constructifs conformes (chemin de moindre résistance). Dans le cas où on ne pourrait pas faire cette superposition d'isolants de part et d'autre du mur, il faudrait prendre d'autres dispositions à étudier. Voilà un premier tour de la question. Je passe le relai pour des compléments éventuels.
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La feuille de route et ses résultats : remarques n° 22 du 11.02.2020, n° 26 du 15.05.2020 et n° 32 du 06.07.2020.
In Relais PEEB / généralités
Ir.architecte.meessen
27 janv. 2021
De cette série de mails alarmistes et préoccupants, rien n'est sorti de la part de l'administration, ni du cabinet du ministre Henry. Or justement, le gros problème, c'est de demander aux Wallons de faire des efforts pour améliorer leurs logements vers le label A en 2050, alors qu'il n'est pas du tout certain que les valeurs calculées par PACE sont correctes par rapport au protocole de certification, comme le montrent notamment les exemples cités dans les remarques n° 22, n° 26 et n° 32. À la base, il y a de toute façon le fait que la méthode PEB surestime les consommations théoriques conventionnelles. Mais il y a peut-être aussi autre chose qui provient du transfert des informations en passant de la méthode "audit" vers la méthode "certification". Il faut chercher pourquoi, ce qui n'est pas encore fait, malgré le temps qui passe. Dernièrement, j'ai fait un audit dont le tableau de synthèse montre bien les qualités de l'ensemble des constituants. On y voit des labels A, A+ ou A++ partout. L'étanchéité à l'air est "excellente" avec un BDT préconisé. Les systèmes de chauffage et d'eau chaude sont à l'avenant. Malgré tout ça, on hérite d'un maigre label B à 110 kWh/m², en dépit de tous les efforts, financièrement lourds. Dans ce cas, comment voulez-vous "justifier" qu'on n'atteint pas le label A ? J'ai donc fait le même coup que pour la remarque n° 26 du 15.05.2020. J'ai calculé le certificat du bâtiment amélioré complètement avec les encodages de l'audit (coefficients connus). Surprise (enfin, pas tellement pour moi) ! Le valeur du certificat arrive à 36 kWh/m² et entre largement dans le label A+ (<45 kWh/m²). Soit environ le tiers de ce qui est annoncé par la feuille de route. Pas mal ! Le cas de l'exemple n° 26 passait "seulement" du simple au double... Pour un peu, on pourrait presque arriver au "label A décarboné" cher au ministre, mais il ne sait pas nous expliquer de quoi il parle, ni son cabinet, ni même l'administration. On en a encore eu l'illustration ce mardi 12.01.2021 lors de la vidéo-conférence de la présentation publique de la "stratégie wallonne de rénovation des bâtiments". La conférence est accessible sur la page : https://energie.wallonie.be/fr/strategie-de-renovation.html?IDC=9580 En conclusion, avant de vous tracasser pour vous demander ce que vous allez pouvoir écrire comme "justification" du fait que votre audit complet n'atteint pas le label A sur la feuille de route, faites l'exercice de calculer le certificat du bâtiment complètement amélioré pour comparer. Je sais, je sais, c'est pénible pour les situations initiales modifiées, car les malins aux manettes n'ont pas prévu de pouvoir passer d'un audit de ce type vers un certificat pour la situation rénovée complète, où on aurait déjà transféré automatiquement les données utiles. Ils ont seulement prévu de transférer certaines données de l'audit en situation initiale vers un certificat de la situation initiale dont il faut quand-même passer en revue la cohérence par rapport au protocole en cours, comme on l'a vu dans l'exemple de la remarque n° 22 du 11.02.2020. Et quand on pense que ce genre de certificat n'apporte rien à la collectivité en tant que tel, il pourrait certainement être aussi bien calculé par l'audit lui-même, avec une précision qui gagnerait à être améliorée, mais sans demander du temps à l'auditeur, et de l'argent au demandeur qui doit supporter financièrement cette opération qui ne lui sert à rien. Il y a malheureusement encore du boulot de rattrapage, et ce n'est pas faute de l'avoir dit suffisamment tôt pour avoir tenté d'éviter les dépenses importantes qui ont été gaspillées pour activer des processus inutiles.
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