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    yves.leonard
    17 janv. 2021

    Isolation des murs des anciennes maisons en bois

    dans PAE enveloppe

    Bonjour chers amis,


    Je sollicite votre avis/expérience en ce qui concerne l’amélioration de l’isolation des murs des maisons en bois (ex : Dewaele) construites il y a 20 à 30 ans.


    Le problème est le suivant : les murs de ces maisons sont constitués de panneaux de bois supportés par des poutres verticales également en bois. Une couche de 10 cm de laine minérale est placée entre les poutres, ce qui est actuellement insuffisant. Un pare-vapeur (type inconnu) est placé sur les panneaux et ne permet pas d’ajouter un isolant intérieur sans créer un problème de condensation. Les poutres en bois doivent être ventilées pour éviter leur pourrissement et une lame d’air peu ventilée de 6 à 7cm les sépare du parement en briques. Ce creux ne peut donc pas être rempli.


    Alors que faire ?

    4 réponses6 commentaires
    10 commentaires

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    Jean-Claude Duchene, Auditeur PAE2
    20 janv. 2021
    Meilleure réponse

    Pour ce qui est du pare-vapeur situé derrière la première cloison, mon couvreur me prétend qu'il est fréquent d'améliorer des isolations avec comme résultat que le pare-vapeur se retrouvera au sein de l'isolant. Pour lui la règle serait qu'on peut se permettre jusqu'à un tiers de résistance thermique du côté intérieur du pare-vapeur. Il me l'a "prouvé" sur le diagramme des températures qui accompagne les schémas des recommandations des audits : avec 20° à l'intérieur et -10° à l'extérieur, la température reste supérieure à 10° dans le "premier tiers", donc pas de condensation. Je réfléchirais quand même à 2 fois avant de proposer cela.

    1
    Y
    yvain.stiennon
    21 janv. 2021
    En réponse à

    Comme toi, j'émets des réserves sur la règle de ton couvreur, et ce surtout que pour certains locaux (humides notamment), la condensation peut apparaître dès une température de surface inférieure à 13 ou 14° ! Il y a d'ailleurs une formule empirique qui permet de vérifier, sur base des températures, le risque de condensation. Elle apparaît notamment dans la formation Responsable PEB (mais aussi dans d'autres formations universitaires et non universitaires).


    Avec;

    Tsi = température de surface intérieure de la paroi;

    Te = température extérieure;

    Ti = température intérieure.

    Si F est supérieur à 0,7, on peut estimer que le risque de condensation est faible.


    Ou sinon, en cas de doute, il faut en revenir au classique diagramme de Glazer. ;-) Pour affiner l'analyse en fonction du diagramme de Glazer, je me suis amusé à faire une simulation aux conditions critiques (-10° ext.), mais aussi des simulation sur base des températures et taux d'hygrométrie en moyenne mensuelle. Cela permet d'avoir une vision un peu plus "dynamique" des flux de vapeur à travers la paroi et d'éventuellement visualiser le potentiel de d'évacuation de l'humidité en cas de condensation plus ponctuelle.



    C'est d'ailleurs assez dommage que les logiciels PACE et PEB n'intègrent pas cette analyse dans leurs schémas; après tout, il y a quasi toutes les données nécessaires...

    J'aime

    Ir.architecte.meessen
    21 janv. 2021
    En réponse à

    @yvain.stiennon En effet, il faut faire tout nous-mêmes avec un seul cerveau et 2 mains.

    Concernant ta simulation, les passages de vapeur par diffusion à travers les parois sont très lents (d'où la simulation en moyenne mensuelle).

    Mais ce qui tue une paroi, ce sont les passages convectifs (les trous et déchirures dans le pare-vapeur), comme le montre le trou du blochet de Jean-Claude, ci-dessous.

    Tout ça est à éviter soigneusement.

    Mais la première chose à maintenir, c'est le taux d'humidité intérieur à un niveau de + 40 % pour 20°C, par une ventilation efficace (et en fermant la porte de la salle de bains...).

    Ce qui est très loin d'être le cas dans beaucoup de bâtiments...

    J'aime

    Ir.architecte.meessen
    21 janv. 2021
    En réponse à

    Le couvreur de Jean-Claude n'y connait manifestement rien en Physique du bâtiment !

    C'est une catastrophe sur jambes qui ferait bien de se taire ou de retourner à l'école.

    La chute des températures à travers une paroi multicouche en régime permanent dépend des résistances thermiques des couches rencontrées.

    Dans l'épaisseur de la paroi, cette chute n'est pas du tout linéaire de 20°C à -10°C.

    Sauf si on utilise un diagramme "Résistances, températures" mais alors, les résistances des couches sont prises en compte.

    Je suis allé exhumer 2 diagrammes comparatifs de mon cours de 1985 pour les patrons frigoristes (qui construisent des chambres froides très froides), qui montrent bien les différences entre le diagramme R, t° (à gauche) et le diagramme épaisseur, t° (à droite).

    Ils avaient été faits avec les moyens de l'époque. Scuses.

    Attention que pour un frigoriste, la t° extérieure est plus chaude que la t° intérieure 😉.

    Mais non, non, rien n'a changé...



    J'aime

    Jean-Claude Duchene, Auditeur PAE2
    20 janv. 2021

    Bonjour, j'ai traité un cas similaire avec une maison Jumatt de 1989. L'ATG 1481 de l'époque mentionnait un pare-vapeur bitumeux dans les murs. Je l'ai trouvé derrière la plaque d'aggloméré intérieure (cf photo). C'était mon premier audit dans le système audit-logement. IL n'y avait pas encore d'obligation d'atteindre le label A et le client n'était intéressé que par les primes pour une extension dans les combles. J'ai donc ajouté diverses suggestions (améliorer l'isolation du plancher, des plafonds, moderniser le chauffage, portes de garage, ventilation, ...) mais je n'ai rien trouvé de crédible pour les murs extérieurs, surtout que les consommations étaient déjà très basses (3 fois sous les valeurs théoriques !).


    2

    Ir.architecte.meessen
    20 janv. 2021

    Il faudrait peut-être d'abord commencer par une inspection infra-rouge de l'isolant existant pour voir s'il n'y a pas un problème et agir en conséquence.

    Intrinsèquement, l'isolation par l'intérieur n'est pas vraiment aléatoire. Après avoir enlevé le pare-vapeur existant, la pose d'un isolant en PUR/PIR avec un pare-vapeur intérieur ne posera pas de problème, surtout si on ventile correctement pour maintenir le taux d'humidité à 40 % max à 20°C.

    Évidemment, il y a une série de problèmes qui y sont liés et qu'il faut prendre en compte.

    Les poteaux qui "pourriraient", je n'y crois pas beaucoup, si on peut y accéder pour les traiter (retraiter).

    Quant à la réduction de la consommation, il faudrait voir ce qu'il en est réellement en ayant une qualité d'isolation nettement meilleure. Le mazout est actuellement + 50 centimes du litre mais le gain doit être non seulement par rapport à la consommation mais aussi par rapport à l'évolution des prix attendue (on a eu des époques où on était à 1 € du litre).

    Ceci étant dit, si réellement le bâtiment est déjà bien isolé, ce n'est pas le système de prime actuel, basé sur des gains en kWh absolus, qui va inciter à faire des investissements.

    1
    yves.leonard
    20 janv. 2021
    En réponse à

    Ok, mais d'après le cahier des charges que j'ai lu, le pare-vapeur est placé du côté extérieur de la mince cloison de bois, d'où ma perplexité !

    J'aime

    Ir.architecte.meessen
    21 janv. 2021
    En réponse à

    @yves.leonard Il y a de quoi !

    Si on isole par l'intérieur, il ne faut pas conserver cette membrane.

    Enlever les plaques à l'intérieur, permettrait aussi d'examiner si la pose de l'isolant existant est satisfaisante ou s'il faut l'enlever ou le corriger.

    Avec l'aide d'une inspection thermographique, tu peux repérer les endroits critiques et demander de pouvoir faire des sondages localisés.

    Si tes clients te le permettent... mais si réellement les thermogrammes sont dramatiques, il faudra bien qu'ils voient la situation en face.

    J'aime

    Ir.architecte.meessen
    18 janv. 2021

    Yves, il faudrait peut-être d'abord faire quelques thermogrammes pour voir si l'isolation existante est toujours bien en place.

    Et en même temps, estimer sa résistance, autant que possible.

    Si l'isolation existante n'est plus bien en place (affaissements) ou présente des défauts de pose, sa résistance peut être diminuée dans l'encodage de l'audit.

    Voici quelques possibilités d'amélioration :

    1. Enlever le pare-vapeur et placer une isolation par l'intérieur, avec un nouveau pare-vapeur impeccable, sans percements.

    Parallèlement, s'assurer que le bâtiments est correctement ventilé pour ne pas avoir une pression de vapeur trop élevée.

    Une étude des passages de vapeur à travers la paroi peut être faite pour vérifier que le point délicat (le panneau) ne peut pas créer de démarrage de condensation à cet endroit. Mais si le pare-vapeur est réellement bien exécuté et que la pression de vapeur intérieure est réduite au minimum, il n'y aurait pas de danger.

    2. Agir par l'extérieur :

    Enlever les briques, ce qui permettrait d'examiner de visu l'état de l'isolation existante et de prendre une décision à son sujet.

    La structure en bois pourrait aussi être expertisée et, le cas échéant, réparée et/ou traitée par des produits ad-hoc.

    On remplace alors l'épaisseur de briques et du creux par de l'isolation (15 à 16 cm d'après ce que tu dis), recouverte d'un parement à définir (permis "simplifié" si on change l'aspect).

    3. Laisser les briques en place et isoler/crépir par l'extérieur.

    Mais cela entraine des adaptations des bords des toitures, corniches, tuyaux de descente.


    En commentaire, je dirais que c'est un cas (de plus) où il serait intéressant de passer à une prime d'isolation en kWh relatifs sur les BNE, comme je l'avais proposé le 09.09.2019 (proposition qui se trouve sur ce forum).

    D'un autre côté, la Région prétend que l'auditeur ne doit pas se soucier des problèmes budgétaires pour améliorer les logements !

    C'est évidemment plus facile à dire qu'à faire, quand on est devant les demandeurs...

    Actuellement, le risque réel est que ce genre de bâtiments ne sera jamais amélioré.

    Mais ce n'est pas grave 😉 : le ministre Henry et ses attachés prétendent qu'il faut atteindre en moyenne le label A décarboné en 2050 .

    Il suffirait donc que d'autres fassent plus d'efforts pour compenser. 😂

    On peut toujours courir !

    Et voilà où nous mène une politique ministérielle mal fagotée.

    Sans parler que lors de la vidéoconférence de ce mardi 12.01.2021 sur la stratégie wallonne de rénovation des bâtiments (visible à cette adresse : https://energie.wallonie.be/fr/strategie-de-renovation.html?IDC=9580), aucun des intervenants n'a pu définir ce qu'était "le label A décarboné".

    Nous autres, nous savons bien ce que "atteindre le label A" veut dire au point de vue des consommations initiales exagérées par la méthode PEB.

    Comme quoi, actuellement, un slogan simpliste qui sent bon le vert se laisse dire facilement, sans avoir besoin d'aucune justification.

    Et les gros malins qui sont aux manettes derrière le ministre (son cabinet, l'administration et ses sous-traitants) bêlent tous le même message en reniant sans état d'âme ce qu'ils ont appris à l'école.


    0
    yves.leonard
    19 janv. 2021
    En réponse à

    Bonjour Alain, merci pour ta réponse. La solution 1 est assez aléatoire. J'ai envisagé la solution 2, mais compte tenu d'une consommation de +/- 2000 L de mazout/an et d'une réduction de +/- 20% de cette consommation, il faut être hyper motivé pour effectuer des travaux dont le temps de retour se comptera probablement en centaines d'années ! La solution 3 supprime la ventilation de la structure et n'est donc pas applicable. Pour ce type de maison, il faudra des mesures plus convaincantes que les primes actuelles !

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    10 commentaires

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