... à condensation.
Le mail de la remarque n° 76 commence par un rappel de remarques qui ont déjà été envoyées depuis longtemps, sans que rien n'ait évolué dans le bon sens.
Ceci permet de constater qu'il n'y a pas beaucoup d'assiduité de la DGO4 et/ou du cabinet du ministre, qui reçoivent les mails de remarques, pour faire procéder à des modifications indispensables.
Le mail du 20.12.2021 élargit ensuite le point de vue au fait plus général que la méthode PEB actuelle, utilisée aussi dans le cadre de la certification, a été signalée à de nombreuses reprises depuis son arrivée en 2010, comme générant des résultats exagérés en consommations théoriques conventionnelles.
Ce qui entraine une série de conséquences très lourdes pour les candidats bâtisseurs ou rénovateurs en Wallonie.
Dans le domaine de la certification des logements existants, la surestimation flagrante des consommations théoriques conventionnelles fausse les statistiques sur lesquelles le gouvernement baserait sa politique énergétique.
Et pourquoi ça ne bouge pas, malgré les évidences, apparaissant clairement dans les remarques qui se trouvent sur ce forum et qui en sont un reflet inquiétant, pourtant incomplet ?
Quelques pistes de réflexion :
la plupart des personnes qui reçoivent ces remarques sont aussi celles qui sont à la base du système actuel et elles n'ont pas intérêt à ce qu'on en discute sur le fond, d'une manière sereine et transparente, ce qui ferait apparaitre clairement leurs responsabilités dans ce qui ne fonctionne pas.
des budgets importants ont déjà été dépensés pour une première conception et il faudrait encore en dépenser pour en corriger les erreurs, y compris leurs applications informatiques. Car dans la façon dont les choses se sont mises en place, les concepteurs n'assument aucune responsabilité et ses conséquences pécuniaires, ainsi que ceux qui ont validé la conception. De votre côté, essayez de dégager votre responsabilité d'erreurs de conception dans votre métier et vous reviendrez me voir...
les ministres successifs dont les cabinets ont pourtant été mis au courant des remarques, ne sont guère au fait de ce qui se passe réellement dans les soutes de l’administration. En tout cas, c'est ce que leur manque de réaction laisserait penser. Dès lors, la stratégie gouvernementale d'amélioration des logements wallons est une sorte de rêve éveillé dont la fiction dépasse largement la réalité. En attendant, on fait des statistiques du bâti wallon (DGO4, CEHD), basées sur des certificats PEB dont on a suffisamment montré dans ce forum, qu'ils ne donnaient pas vraiment un bon indicateur des consommations, même théoriques et conventionnelles. On est vraiment très loin du compte.
la course à l'échalote "verte" actuelle permettrait de passer sous silence tout ce qui ne fonctionne pas bien en PEB, pour éviter qu'on en parle, sous le prétexte fallacieux que les moyens importent peu devant l'urgence, alors qu'il s'agit du fruit de notre travail, utilisé malencontreusement en toute impunité, en tâchant de faire taire les voix qui en parlent, par le silence répété de non-réponses.
Vous avez ci-dessous le texte du mail envoyé le 20.12.2020, avec en annexe les 3 mails envoyés précédemment, joints au mail du 20.12.2020.
Mais qui les lira (ou relira) ?
From: Ir. Architecte Meessen Sent: Monday, December 20, 2021 12:09 PM To: Benoit Fourez (DGO4) ; Carole Van Goethem (DGO4) Cc: Carol Pisula (cabinet du ministre Henry) ; contact@peeb.be ; Olivier Biérin (Député wallon) ; Spies Nicolas (C.C.W.) Subject: 20211220 Remarque n° 76 Type d'émission avec 2 secteurs à des températures d'émission différentes et rendements par défaut des chaudières à condensation
Bonjour à vous. La remarque ci-dessous avait été faite depuis longtemps et on pouvait raisonnablement croire qu’elle avait été implémentée. Un récent examen d’aspirant certificateur a montré que non. Ce n’est pas encore corrigé. Voici ce qui se passe : En certification, on déclare 2 secteurs énergétiques avec des émetteurs qui travaillent à des températures différentes :