En expliquant aux demandeurs les pages de la brochure officielle qui parle de l'audit-logement, on est frappé par le fait qu'il manque des instructions pour que les gens soient au courant des règles de l'art en matière de bonne pratique de la PEB en rénovation.
Et les entrepreneurs aussi, d'ailleurs.
Dont certains savent bien en parler abondamment mais ne savent pas les appliquer parce qu'ils ne les connaissent pas bien.
Et leurs ouvriers aussi.
Bref, le souci est d'arriver à ce que des travaux pour lesquels il y a des primes prévues, soient exécutés d'une manière réellement durable, et non pas à la petite semaine, avec des dégradations attendues dans les quelques mois ultérieurs.
Nous payons des taxes et impôts pour alimenter la caisse des subsides, ce n'est pas pour aller les gaspiller en cochonneries ('mande pardon aux cochons qui n'y sont pour rien) qui passent à côté du but voulu et qui vont créer des problèmes un jour ou l'autre.
Il ne faut pas faire des incantations répétées sur le "bâtiment durable" si c'est pour en arriver là.
Vous savez bien que le contrôle de ces travaux d'amélioration est laissé la plupart du temps à l'entrepreneur, qui ne va pas se faire mal en se tapant lui-même sur les doigts.
Il y a une grosse lacune à ce sujet, depuis le début des primes à la réhabilitation, d'ailleurs.
On verra si la remarque n° 61 va déclencher une prise de conscience utile, du côté du cabinet ministériel de l'énergie, dont le mot "durable" est une sorte de mantra, comme du côté de l’administration qui se contente parfois un peu trop de seulement administrer.