Cette remarque fait suite au constat que les consommations "réelles" ne peuvent être introduites dans PACE-audit que jusqu'à janvier 2019 (pour la fin d'une période de consommation).
On ne peut même pas utiliser des factures de décompte de 2018-2019 si la date du décompte dépasse janvier 2019.
Depuis lors, les données météo n'ont pas été mises à jour.
Ce qui ne permet pas d'encoder des factures plus récentes.
Même la dernière version de PACE qui vient d'arriver ce 13.11.2020 à 15h01 n'a pas cette mise à jour.
C'est dommage car nous arrivons doucement à la fin de 2020 et on ne pourra pas encoder les dernières factures, c'est-à-dire celles que les gens ont probablement gardées.
Les précédentes sont souvent passées à la poubelle, après avoir été payées, ou après avoir reçu le solde de remboursement.
Ceci oblige l'auditeur à travailler uniquement sur les consommations théoriques, sans pouvoir établir une priorité par rapport à une situation plus proche de la réalité du bâtiment.
Il faut espérer que la version suivante du logiciel intégrera les dernières données météo disponibles et ainsi de suite.
Vous avez ci-dessous le texte intégral du mail envoyé le 20.07.2020 à la DGO4.
Jean-Claude, tu as mille fois raison !
La maintenance de ce système intéressant n'est malheureusement pas assurée.
Il devait permettre de suivre l'évolution des données météo pour pouvoir les utiliser en rapport avec des factures correspondantes.
Ces données météo sont disponibles au jour le jour (heure par heure), si on veut.
Mais le calcul PEB est basé sur une méthode quasi-statique mensuelle.
Impossible de descendre à l'unité temporelle inférieure... si on ne change pas la méthode de base.
La DGO4 n'a apparemment pas (encore) pu transférer ces données météo d'une manière automatique.
Quant au facteur de correction dont tu parles (par rapport aux calculs théoriques conventionnels), il est dû principalement aux dérives de la méthode PEB, alors que la DGO4 essaie de faire croire depuis le début, que ce serait dû seulement aux habitudes des utilisateurs.
Ça ne tient pas la route, c'est une évidence pour tout le monde sauf pour eux, avec une bonne dose de mauvaise foi pour justifier les carences.
La surestimation patente des consommations conventionnelles par la méthode PEB conduit à une série de conséquences graves pour les gens qui veulent construire ou transformer.
Notamment, cela amène à augmenter artificiellement les montants des primes-logements basées sur les économies d'énergie (on peut facilement le démontrer).
Évidemment, les gens ne s'en plaignent pas mais puisque les primes sont de toute façon payées par nos taxes et impôts, il risque de ne pas y en avoir pour tout le monde, car c'est "dans les limites des crédits budgétaires"...
On pourrait aussi changer la manière de calculer les primes, en utilisant un système en kWh relatifs, comme proposé le 09.09.2019 (le texte se trouve en annexe de la remarque n° 50 dans la rubrique "PAE primes, procédures & admin").
Le passage du logiciel 3.0 au logiciel 3.1 a montré une tendance générale à avoir des résultats de consommations théoriques plus basses (y compris dans les certifications, voir la remarque n° 39 du 27.07.2020 dans le forum des certificateurs) parce qu'il y a eu une une modification sur laquelle la DGO4 n'a pas communiqué.
Du coup, des dossiers introduits avec 3.0 verront leurs primes diminuer s'ils sont traités ultérieurement avec une version plus récente.
La DGO4 laisse le soin aux auditeurs de tenter d'expliquer ça à leurs clients... mais ça risque de grincer des dents.
Lorsque j'ai des factures, je les encode sur 2017 ou 2018. C'est aberrant mais je préfère obtenir un facteur 1,8 de correction plutôt que rien du tout. Tout en sachant que le vrai facteur était peut-être 1,6 ou 2,0. Dommage d'avoir développé un système si précis pour devoir l'utiliser ainsi !
J'ai compris d'une discussion lors d'un séminaire que les degrés-jours étaient chargés dans PACE et donc seulement mis à jour quand une nouvelle version est produite. Cela pouvait expliquer les 3 ou 4 mois de retard en 2016 ou 2017, mais maintenant le mécanisme semble complètement abandonné et devient très difficile à utiliser. La DGO4 pourrait au moins communiquer sur ses intentions.
L'utilisation des degrés-jours visait à permettre des calculs précis, chaque mois est particulier et une année n'est pas l'autre.
Pourquoi massacrer le résultat en n'encodant que des années et mois ? 15 jours d'arrondi sur les dates influencent très fortement les résultats quand on a une facture qui ne couvre que 4 ou 6 mois d'hiver.