Suite à la réception de ma remarque n° 37 du 22.07.2020 que je remets ci-dessous,
le Député écolo BIÉRIN avait rédigé une question parlementaire le 14.10.2020 à l'adresse du ministre BORSUS.
J'avais introduit cette question parlementaire et la réponse du 06.11.2020 du ministre BORSUS sous le post "La rénovation des bâtiments, une forte ambition wallonne face au changement climatique (dixit Ph. Henry). Et vous, qu'en pensez vous ?".
Je demandais aussi votre avis avant analyse.
Mais puisque les avis ne sont pas venus, il est à croire que cette matière n'intéresse pas grand-monde, alors qu'elle vous impacte directement dans vos missions et qu'elle décourage les aspirants demandeurs, chasseurs de primes pour la rénovation de leurs logements.
J'ai donc rédigé une série de commentaires directement dans le PDF de la réponse du ministre qui est dans le PDF ci-dessous avec la question du député BIÉRIN..
Sa réponse a été préparée par l'administration de l'urbanisme (la DGO4 a 3 casquettes : le logement, l'énergie et l'urbanisme mais elle ne sait pas faire de l'intégration de ces 3 matières, peut-être parce qu'il y a 3 ministres différents et 3 cabinets itou, et qu'aucun d'eux ne le leur demande, comme on peut voir dans la réponse de M. BORSUS).
Cette réponse tente d’ailleurs de discréditer ceux que le ministre appelle "les informateurs" du Député mais sa réponse montre que c'est en fait lui (et son administration) qui se discrédite en révélant qu'il ne veut pas voir exactement quel est le problème, complexe, certes, mais pas inexistant, en tout cas, en fonction des objectifs fixés par le gouvernement wallon.
En croyant naïvement que ça va se faire tout seul, à l'initiative des braves Wallons entreprenants, dans le pénible contexte actuel, parce qu'il y a quelques primes à essayer d'aller chercher lors d'un parcours du combattant dont nous sommes les spectateurs continuellement atterrés, comme le montrent les compléments du 19.08.2020 qui signalent 3 réactions négatives de demandeurs, parmi d'autres.
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Et justement, c'est là qu'est le problème qui apparait clairement dans la réponse de M. BORSUS : il n'y a aucune cohérence de ces matières au niveau gouvernemental, alors que ce même gouvernement s'est fixé des objectifs clairs en matière de rénovation de logement existants.
On voit aussi pointer la tutelle sur les Communes, parties prenantes dans les dossiers de demandes de permis, qui est la prérogative d'un 4e ministre.
Si un consensus large n'est pas obtenu de la part des auditeurs-logements pour qu'on fasse changer les choses, elles continueront à aller vaille que vaille, avec des demandeurs qui sont et seront toujours confrontés à des difficultés administratives et pécuniaires souvent rédhibitoires, si rien ne change.
Lorsque les réseaux sociaux auront fait leur boulot d’information généralisée sur ces problèmes pénibles, la rénovation des logements risque de plonger encore plus dans la clandestinité, ce qu'elle fait déjà en partie, et tout le monde sera perdant.
Si la Wallonie veut continuer à rester au courant de l'évolution favorable de son parc de logements, ce n'est pas en poursuivant dans cette voie sans issue qu'elle y parviendra et ce ne sera pas non plus par des certificats occasionnels, dont on a pu voir par certaines remarques, la non-pertinence et les approximations non négligeables.